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Leçons de crise, enjeux prioritaires : dirigeants et salariés sont-ils (toujours) sur la même longueur d’onde ?

TOUS LES RÉSULTATS DE LA NOUVELLE ETUDE GRANT ALEXANDER / OPINIONWAY AUPRES DES DIRIGEANTS & SALARIES

 

 

 

 

 

Partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants, le groupe de conseil et services RH Grant Alexander partage les résultats d’une étude exclusive sur l’état d’esprit des dirigeants et des salariés. Cette étude a été menée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 400 dirigeants d’entreprise et 503 salariés travaillant dans des entreprises du secteur privé de 50 salariés et plus. Les interviews ont été réalisées en juillet & août 2021.

 


Ses principaux enseignements sont les suivants :

 

Côtés dirigeants : ils ont traversé une année difficile, voire très difficile. Pour autant, ils ont su garder confiance et optimisme malgré la crise. Une minorité seulement a douté de la survie de son entreprise (13%) et s’est sentie personnellement isolée (16%) ou a eu envie de baisser les bras (16%). 54 % d’entre eux ont même développé de nouvelles opportunités pour leur entreprise pendant la période. Et, pour nombre de dirigeants, la période s’est avérée bénéfique.

  • 63% estiment avoir progressé en tant que dirigeants grâce à la crise
  • 88 % estiment avoir gagné en agilité et en capacité d’adaptation
  • 76% ont pu développer une meilleure connaissance d’eux-mêmes
  • Et surtout, 87% se sentent dans un état d’esprit positif

MAIS

  • Leur priorité, pour cette rentrée, est de maintenir l’activité (50%)
  • Si l’enjeu business reste le nerf de la guerre, ils ont envie de se préoccuper davantage de leur équipe : 44 % souhaitent remotiver, réengager leurs collaborateurs et récréer du lien social
  • Conséquence directe : les principaux points d’attention RH se focalisent sur le bien-être des collaborateurs et leur place au sein du collectif. La cohésion entre les collaborateurs (59%) arrive en tête des questions RH actuelles des dirigeants. Ils sont d’ailleurs nombreux à vouloir réduire les strates hiérarchiques et favoriser l’intelligence collective (82%)
  • Enfin, enclins à ne plus diriger seuls, 67% d’entre eux souhaitent aujourd’hui solliciter davantage de l’aide ou des conseils extérieurs

 

 

Côtés salariés : ils gardent le moral en partie mais espèrent des augmentations de salaires et une reconnaissance de leur travail.

  • A la perspective de la rentrée, 61 % des salariés se sentent dans un état d’esprit positif et ont envie de rester dans leur entreprise

MAIS

  • Ils attendent en priorité des augmentations de salaires pour 49 % d’entre eux, de la reconnaissance et de la valorisation de la part de leur supérieur pour 34 %, des perspectives d’évolution concrètes et des encouragements (21%)
  • Même s’ils reconnaissent que leurs dirigeants ont géré la situation de crise correctement (71%), ils estiment à 47% que ceux-ci ont privilégié des décisions en faveur de leurs intérêts financiers au détriment de décisions en faveur des collaborateurs

 

 

MALGRE DES DIFFICULTES INCONTESTABLES, LES DIRIGEANTS RECONNAISSENT AVOIR PERSONNELLEMENT PROGRESSE GRACE A LA CRISE

 


Même si la crise a eu un impact sur leur moral, le bilan que dressent les dirigeants de cette année particulière s’avère moins sombre qu’attendu. Au cours de l’année écoulée, ils ont su garder confiance et optimisme malgré la crise : une minorité seulement a douté de la survie de son entreprise (13%) et s’est sentie personnellement isolée (16%) ou a eu envie de baisser les bras (16%). Ces derniers, malgré les difficultés rencontrées, ont su garder leur optimisme et envisager de nouvelles perspectives pour leur entreprise. La crise a surtout été initiatrice de progrès sur le plan personnel et 63 % estiment avoir progresser en tant que dirigeants (et même 73 % pour les dirigeants de moins de 40 ans). Ainsi, la crise leur a permis de progresser de plusieurs manières sur le plan personnel : 88% affirment quils ont gagné en agilité et en capacité d’adaptation.


« Cette crise les a fait travailler sur eux-mêmes et leur manière de concevoir la direction : ils ont pu développer une meilleure connaissance d’eux-mêmes pour 76% d’entre eux, ils ont su rebondir et être résilients. De même, cette situation les a poussés à travailler sur leur capacité à prendre du recul avec leur activité » constate Henri VIDALINC, Président du groupe Grant Alexander.

 


LA CRISE, FACTEUR D’OPPORTUNITE AUSSI POUR LES COLLABORATEURS QUI ACCEDENT A PLUS DE CONSIDERATION PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE DE LA PART DE LEURS DIRIGEANTS


Si les dirigeants ont appris de la crise, ils semblent également avoir fait du développement personnel un enjeu phare pour leurs collaborateurs.
En effet, la prise en compte de la situation des collaborateurs, et leur capacité à s’épanouir en tant qu’individus et pas uniquement comme salariés, apparaît plus que jamais comme prioritaire aujourd’hui pour les dirigeants. Le respect de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est désormais essentiel pour les chefs d’entreprise, affirmant que la crise les a fait progresser à cet égard (86%). La vigilance au bien-être des collaborateurs est également plus prononcée : ils déclarent avoir le sentiment d’avoir progressé avec la Covid-19 et être plus attentifs à leurs collaborateurs aujourd’hui (84%).

Ils ont également, sur un plan plus professionnel, intégré l’idée de ne pas tout maîtriser directement. 74% déclarent accepter davantage de déléguer en toute confiance désormais. Les dirigeants ayant changé leurs comportements avec la crise affirment qu’ils sont plus tolérants face aux erreurs potentielles de leurs collaborateurs (74%). Les collaborateurs sont également davantage poussés vers plus d’autonomie. La quasitotalité des dirigeants déclare ainsi vouloir encourager davantage la prise d’initiatives des collaborateurs (91%),
plus de deux tiers d’entre eux en font une priorité pour la suite (68%). De même, ils comptent consulter davantage leurs collaborateurs avant de prendre une décision (74%).


« L’épreuve sanitaire a favorisé un changement dans le rapport hiérarchique vertical pour favoriser les individualités. Et c’est un enjeu de taille, alors que le travail à distance se poursuit du moins partiellement » affirme Anne-Laure Pams, Directrice du pôle Leadership Development. « Favoriser l’intelligence collective et réduire les strates hiérarchiques sont les éléments essentiels de la période qui s’ouvre à nous » conclut-elle.


DES ENJEUX BUSINESS QUI DEMEURENT EN TETE DE CLASSEMENT MAIS UNE VOLONTE DE MAINTENIR
LES PROGRES HUMAINS PERMIS GRACE A LA CRISE


Ayant survécu à une crise sans précédent, les entreprises sont aujourd’hui déterminées à garder le cap. A la perspective de la rentrée, les dirigeants se sentent pour la majorité d’entre eux dans un état d’esprit positif (87%), 40% étant même tout à fait optimistes, surtout les moins de 40 ans.


La crise a eu un effet positif pour plus de la moitié des entreprises interrogées : pour les dirigeants, elle a permis de faire progresser l’entreprise dans son ensemble (58%). Concrètement, plus de la moitié des dirigeants ont été amenés à créer et développer de nouvelles opportunités pour leur entreprise (54%). C’est particulièrement vrai dans les secteurs du commerce, des transports et des services (57%). Les dirigeants les plus jeunes (moins de 40 ans) sont également ceux qui semblent avoir le plus bénéficié de la crise pour saisir de nouvelles opportunités de développement pour leur entreprise (66% contre 42% pour les plus âgés).


« La crise a bien été un véritable accélérateur de prise de conscience pour les dirigeants, qui souhaitent aujourd’hui développer de nouveaux modèles de cohésion et de travail d’équipe » souligne Anne-Laure Pams.


LES SALARIES SONT EN PARTIE SATISFAITS DE LA SITUATION ACTUELLE DE LEUR ENTREPRISE MAIS
BEAUCOUP SOUHAITERAIENT QU’ELLE LEUR REAFFIRME SA CONFIANCE EN EUX


De manière générale, l’état d’esprit des salariés apparaît plus mitigé que celui des dirigeants : 61% des salariés abordent la rentrée dans un état d’esprit positif contre 87% des chefs d’entreprise. Après un an et demi de pandémie, les salariés semblent en partie insatisfaits de leurs dirigeants. Les chefs d’entreprise, qui ont eu le sentiment de progresser grâce à la crise, sont jugés avec une certaine sévérité par leurs collaborateurs qui ne voient peut-être pas encore le fruit de leurs réflexions. Une majorité estime que leurs dirigeants ont bien su gérer la situation (71%) mais ce chiffre ne dépasse pas la barre symbolique des 75%, palier d’une satisfaction élevée. Par ailleurs, cette « bonne gestion » semble pour nombre de répondants plus financière que sociale : 47% des salariés estiment que les dirigeants ont privilégié des décisions en faveur de leurs intérêts financiers (dividendes…) plutôt qu’en faveur des collaborateurs (53%).


Remotiver, réengager les collaborateurs compte parmi les enjeux principaux des dirigeants en cette rentrée. Néanmoins, après une période de crise difficile, les salariés ont avant tout besoin d’une reconnaissance tangible de la part de leur entreprise. Une augmentation de salaire est l’élément le plus cité (49%, dont 25% qui la placent en premier). En deuxième position des items les plus cités : la reconnaissance et la valorisation du travail fourni de la part de leurs supérieurs (34%). Ensuite, les salariés demandent des perspectives d’évolutions concrètes (21%) et des encouragements, de la motivation (21%). 

« Les salariés ont réellement besoin d’être remotivés individuellement pour accompagner les dirigeants dans la reprise d’activité. Les preuves de reconnaissance et de confiance renouvelée seront l’un des enjeux RH de cette nouvelle période » conclut Henri VIDALINC, Président de GRANT ALEXANDER.

 

 


A propos :
Grant Alexander est, depuis 30 ans, le partenaire de la performance des organisations et de leurs dirigeants qu’il accompagne de manière globale sur tous leurs besoins en gestion et développement de la compétence, avec une réponse toujours sur-mesure.
Groupe multi-spécialiste de services RH, avec 4 activités (Executive Search, Executive Interim, Leadership Development, HR and Organisation Transformation), il intervient dans tous les secteurs, sur toutes les fonctions (dirigeants / experts / profils rares), partout dans le monde, via plusieurs implantations en France (Paris, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse), un bureau à Abidjan pour l’Afrique, et un réseau de partenaires internationaux de premier rang. Acteur social et engagé, Grant Alexander est en cours de labellisation Lucie 26000.