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La parité ne se décrète pas, elle se conquiert – une tribune d’Anne-Laure Pams et Kadia Sylla Moisson pour FocusRH

 

 

Nous y sommes presque ! 45,4 % des postes des Conseils d’administration des grandes entreprises sont détenus par des femmes, ce qui fait de notre pays un champion mondial pour la féminisation de ces fonctions. De fait, sur ce point précis, la situation en France en 2025 paraît fort enviable si on la compare à des situations passées ou existantes dans tant de pays.

 
 
 
 

Mais ne nous réjouissons pas trop vite : si elles comptent pour 49 % de la population active, les femmes ne représentent que 28 % de la composition des COMEX et CODIR des grandes entreprises, 12 % seulement des dirigeants de PME et ETI et même un petit 6,25 % des 80 postes de PDG, président ou directeur général des entreprises du CAC40. Des chiffres qui progressent, mais trop lentement et qui demeurent loin d’une situation juste.

 
Législations et politiques d’entreprise : des avancées limitées

Comment donc faire encore mieux ? Du côté du cadre légal français, on peut toujours imaginer de nouvelles obligations, mais difficile d’aller beaucoup plus loin que les lois Copé-Zimmermann et Rixain, sauf à créer un cadre normatif tellement strict qu’il en sera paralysant et peu vertueux, liant la promotion des femmes à leur sexe plutôt qu’à leurs talents et compétences. Du côté des entreprises, d’importantes politiques ont été mises en place en matière de recrutement et de mobilité interne. Elles ont permis, là encore, des progrès considérables qui n’auraient sans doute pas été obtenus autrement. Mais on voit bien que certaines démarches, dans le cadre des programmes « diversité et inclusion », tiennent aujourd’hui plus du marketing et de l’effet de mode que du travail en profondeur sur la culture d’entreprise. Méfions-nous des effets d’annonce sans suite, de la transformation de cette Journée internationale des droits des femmes en rendez-vous annuel convenu et sans lendemain, de cette guerre des sexes qui parfois se dessine et ne profitera à personne. Attention au retour de bâton, ce « backlash » qui sévit déjà, notamment outre-Atlantique.

 

Lire la tribune dans son intégralité sur le site de FocusRH